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“Strafbefehl”​: 1 200€ d’amende ou 30 jours de prison pour opinion politique.

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Strafbefehl.

             (Ordonnance pénale) 

1 200 € d’amende ou 30 jours de prison pour avoir publié ce photomontage adressé à quatre personnes à titre privé sur WhatsApp.

« Darunter übersandten Sie neben diversen Äusserungen über Ihre Vorstellungen zur Erziehung des Kindes u.a ein Photo , in welchen das Kind als politischer Gefangener bezeichnet wird. » 50Cs41Js21218/21

En français.

« Vous avez notamment envoyé une photo dans laquelle l’enfant est décrit comme un prisonnier politique, ainsi que diverses déclarations sur vos idées concernant l’éducation de l’enfant. »

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Traduction en français du texte sur la photo :

“Double peine : condamné à l’illetrisme en Allemagne et à l’analphabétisme en France.”

“Prisonnier politique”. N° du dossier qui le condamne à cette peine : 16 F 553/20.

Sur ce montage, le visage de mon fils est flouté avec trois drapeaux pour rappeler à l’Allemagne que cet enfant de 12 ans est :

·       De nationalité française.

·       Avec un patronyme breton.

·       Né à Palma De Mallorca en Espagne.

Que la mal nommée « crise grecque » en 2008 -crise financière qui s’est transformée en crise économique- et  concomitante à la «Schweinegrippe –H1N1– ou grippe mexicaine,« en 2009 ,-qui devait emporter la moitié de l’humanité- ont provoqué les faillites de mes entreprises d’édition de produits touristiques basées en Grèce, en Espagne et au Mexique, et exportatrices sur 6 pays depuis presque 20 ans.

Qu’environ 400.000 entreprises fermèrent leurs portes en Grèce, près de 200.000 en Espagne, plus de 300.000 en Italie, sans oublier le Portugal, l’Irlande et même la France.

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Crise financière qui, rappelons-le encore pour les distraits et les banquiers oublieux, s’est transformée en crise économique lorsqu’il fut décidé par les banques des pays du Nord et leurs gouvernements (Allemagne, France, Pays-Bas, Luxembourg, Royaume-Uni etc.) de faire payer les peuples des pays du Sud en leur vendant des « plans de sauvetage » concept plus élégant qu’« emprunts forcés » destinés entre autres à renflouer les caisses des filiales de ces banques établies dans le Sud de l’Europe.

“Tout l’argent, qui devait revenir au peuple grec, est revenu aux banques allemandes et françaises. Ce n’était pas un plan de sauvetage pour la Grèce mais pour les banques européennes”. 2015.Joseph Stiglitz. Prix Nobel d’économie en 2001.

« L’économie grecque s’est effondrée principalement à cause des mesures d’austérité imposées à la Grèce » 2015. Paul Krugman. Prix Nobel d’économie en 2008.

Selon l’historien allemand Albrecht Ritschl, professeur à la London School of Economics, le non-remboursement des dettes de son pays après les deux conflits mondiaux serait à l’origine du miracle économique allemand d’après-guerre. 

France Info. 2015.Cinq preuves que le plan de réformes imposé à la Grèce n’est pas réaliste.

Cette résidence -provisoire- en Allemagne, contrecoup de décisions économiques et politiques imposées autoritairement par ce pays à l’ensemble de l’Europe du Sud, ne pouvait, même si j’ai résidé quatre années dans le Baden-Württemberg, valoir contrat de mariage avec l’Allemagne que j’ai quitté en 2015 pour la Bretagne.

Et encore moins être un blanc-seing remis pour l’ensemble de la scolarité de mon enfant.

Scolarité désastreuse jusqu’à ce jour et sans aucune chance d’amélioration dans son environnement actuel. Les bulletins scolaires fournis au tribunal sont malheureusement éloquents, même si l’enfant n’est qu’en partie responsable de cet échec.

Le détail de cette affaire peut être consulté dans cet article publié en Septembre dernier :

“Les battements d’ailes de Madame Merkel et l’effet papillon de ses décisions”

Comme on peut le lire, je souhaitais aussi, avec l’aide de ce réseau professionnel mettre à l’épreuve la théorie des six poignées de main – ou six degrés de séparation-, pour faire parvenir ce précédent billet à la chancelière Angela Merkel, au président Emmanuel Macron ainsi qu’au ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer.

Mais, l’avez-vous peut-être déjà deviné ; aucun écho depuis 2 mois. A part, et cela mérite tout de même d’être souligné, une réponse standard des services de l’Education nationale pour m’informer que : » le ministre a bien reçu mon courrier, qu’il est très attentif et souhaite connaître le nom de mon enfant, et le lieu de sa scolarisation ». Puis … plus rien.

Silence radio en français, et même en… breton, de la part du président de la Bretagne – Loic Chesnais-Girard– ou de son prédécesseur aujourd’hui ministre de l’Europe et des affaires étrangères -Jean-Yves le Drian-.

Atonie de l’ensemble des services administratifs? Barguignage des représentants politiques ?

Toujours est-il que l’Allemagne – qui nous est toujours montrée comme l’exemple à suivre-, m’asséna avec promptitude, afin d’imposer sa propre vision normative de l’éducation ; une condamnation de 1 200 € d’amende ou 30 jours de prison pour avoir réalisé ce photomontage de mon fils en prisonnier politique.

Montage qui fut envoyé à titre privé à 4 personnes, dont la mère de l’enfant, rappelons-le. Ce montage, désormais flouté avec des drapeaux, n’était pourtant que l’épilogue illustré d’un jugement semblable à des milliers d’autres jugements contre les parents non – allemands ou ne résidant pas sur le sol allemand ; à savoir une décision politique.

Refusant l’automaticité de cette condamnation, je fis valoir en récusation de ce « Strafbefehl », que cet article était sans aucun doute à très haute valeur ajoutée politique ; puisqu’il fut consulté sur ce réseau, par deux membres du personnel politique français (ministres), 6 membres de l’Otan, 12 officiers militaires, 6 personnes du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 4 membres du Conseil des droits de l’homme des Nations unies ,5 personnes de la Fédération de la Presse Européenne et surtout de très nombreux titres de la presse régionale et nationale, ainsi que des dizaines de journalistes, d’universitaires, d’avocats , mais aussi des écrivains , auteurs et acteurs, dont certains le repartagèrent sur d’autres réseaux sociaux que celui-ci.

Bref, qu’il suscita à priori un intérêt -politique- pour de nombreux lecteurs qui purent arpenter les 16 années de pouvoir de la chancelière Merkel en y croisant parfois, pour ne pas dire très souvent, des personnages et entreprises bien peu ragoûtants.

 Quant à l’éclairage porté sur les rustres manières de la chancelière dans sa façon de traiter avec ses partenaires, nous ne pouvons que lui opposer cet irrécusable « Contra factum non datur argumentum ». 

Si la chute de cette phrase est en latin, c’est pour mieux revenir au sujet principal de ce billet ; l’éducation de mon fils en Bretagne. Car ce 15 novembre, notre ministre de l’Education nationale vient de déclarer vouloir renforcer l’apprentissage du grec et du latin.

Très louable intention qui reçoit tout mon soutien.

Mais à l’instar de cette autre « Grande cause nationale » : la lecture, décrétée pour 2021 et 2022 par le président Emmanuel Macron ; mon fils en sera privé suite à une décision politique de la justice allemande rendue en Juillet 2021.”

Comme la chancelière Merkel ne m’a pas encore répondu, j’en déduis qu’elle doit être très occupée à coacher son successeur afin de pérenniser, si ce n’est vouloir immortaliser, ce fameux oxymore allemand, du « Renouveau dans la continuité «, afin que tous les pays européens continuent de saupoudrer libéralement cette potion magique sur l’ensemble de leurs programmes politiques et économiques -afin que tout change pour que rien ne change-, et, que l’Allemagne reste maître du jeu, et au centre de celui-ci. Il nous faut donc présenter ce successeur ; Olaf Scholz.

Bien que dirigeant d’un parti « concurrent », le SPD, il était déjà vice-chancelier et ministre des Finances depuis 2018 et fit toujours aux côtés de la chancelière, la plupart des titres de la presse allemande relatant les scandales de ces dernières années : Wirecard , Cum-Ex , non transmission des dossiers de blanchiment d’argent aux unités de lutte contre la criminalité financière , HSH-Nordbank etc.

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Süddeutsche.Merkel “naïve” et Scholtz responsable.

Deutsche Welle.Wirecard : “Scholz inactif, Merkel naïve”

HSH -Nordbank. Wiwo.

 Il fut qualifié d’» incarnation de l’ennui en politique » par le magazine Stern, il possèderait donc, à priori, toutes les qualités nécessaires pour être le digne héritier de notre chère Mutti, qui est déjà, comme vous le savez certainement, sur le départ.

Qui plus est, Olaf Scholz semblerait sous la protection de ce fameux effet Téflon, grâce auquel l’ensemble des scandales cités un peu plus haut, glissèrent sur lui sans affecter son image ni celle d’ailleurs de son mentor qui lui enseigna aussi à faire des cœurs avec les mains devant les caméras de télévision pour rassurer les Allemands qui ne sont, tout au fond d’eux-mêmes, que de grands enfants prêts à croire à tout, à n’importe quoi et même n’importe qui, si ce n’importe qui arbore quelqu’insigne d’autorité.

Comme nous allons le démontrer encore une fois, afin de mettre en garde contre cette jobarderie de la population germanique dont nous payons indirectement le prix politique ou économique à intervalles réguliers, (Siemens en 2006, « crise grecque » en 2008, bonus écologiques pour VW en 2015 etc., en ce qui concerne le passé le plus récent et le moins sanglant).

L’affaire Wirecard, qui fut déjà abordée dans cet article de 2020, « Mourir pour Deutsche Bank ?», est un concentré de l’histoire allemande de ces cent dernières années.

“Mourir pour Deutsche Bank ?”.

Des gogos à gogo, qui auront perdu 20 milliards d’€, un leader qui promettait la lune pour tout de suite et pour longtemps, des connivences des plus grandes sociétés d’audit EY et KPGM, des banques peu regardantes, des lanceurs d’alerte -journalistes au Financial Times-, qui sont poursuivis par le gendarme de la bourse allemande (BaFin) pour diffamation suite à leurs révélations de la fraude.

 Ce même gendarme de la bourse dont les employés spéculaient avec ardeur sur le titre Wirecard- certainement là aussi à l’insu de leur plein gré, puisque c’était à titre privé -, gendarme sous l’autorité du ministère des Finances et donc de Monsieur Scholz qui n’a jamais fait la moindre mise en garde à la chancelière (pourtant réputée pour être précautionneuse, peu prêteuse et physicienne de surcroît), avant qu’elle n’aille faire l’article pour ce nouveau miracle germanique symbole de l’Allemagne high-tech auprès des Chinois en 2019.

Arte.””Le scandale financier qui secoue l’Allemagne – Wirecard”

Bien que l’agence du Bundestag ait classé comme secret le rapport d’audit de EY (Ernst & Young), car celui-ci « contenait des secrets d’affaires et commerciaux ». Le journal économique « Handelsblatt » vient de publier il y a une semaine 168 pages de ce rapport secret.

 « L’homme est bon, mais le veau est meilleur ». Bertolt Brecht.

20 milliards d’€ partis en fumée en Juin avec Wirecard, 30 milliards d’€ de dégâts des eaux au mois de Juillet en Rhénanie-Palatinat, 30 milliards d’€ pour VW depuis le début du « Dieselgate » – et ce n’est pas fini-.

Même la création en Juillet 2019 d’une « bad bank », qui fut baptisée non sans quelque humour « Capital Release Unit » ou « Unité de libération de Capital », peut-être dans l’espoir d’allécher quelque chaland allemand encore estourbi par ses placements Wirecard qui auront fondu de 92%, mais qui serait prêt, pour se refaire, à miser ses derniers Pfennigs que cette start-up ne lui aurait pas escamoté, sur un établissement considéré pourtant comme un réacteur en fusion au cœur de l’Europe par ses concurrents ; Deutsche Bank.

Que valent donc aujourd’hui fin 2021, ces 288 milliards d’€ d’actifs qui furent logés dans cette banque poubelle, dont la valeur réelle était estimée à 74 milliards d’€, estimation fin 2019 BC (Before Covid) ?

Cette même Deutsche Bank, poursuivie par des investisseurs allemands en 2009, – accrochez-vous bien -, non pas pour dénoncer à l’opinion un produit d’investissement macabre que cette banque avait mis sur le marché, mais pour se plaindre en justice de son manque de rentabilité.

« Planche de salut » ou « Joyau caché », sont quelques-uns des noms de ces entreprises américaines qui « revendent » votre assurance-vie à des investisseurs étrangers qui misent sur le temps qui vous reste à vivre pour empocher le pactole à votre mort. Sauf …si vous vivez trop longtemps.

Des citoyens allemands furieux que le rendement promis de 7,5 % leur échappe, ont accusé Deutsche Bank de ne leur offrir comme « investissement » que des personnes dont l’espérance de vie était de plus de 10 ans et non de quatre ans comme promis lors de la souscription des contrats.

Combien d’entre eux parmi ces chalands allemands dupés doivent regretter ce bon vieux temps où pour s’enrichir rapidement, il suffisait de nourrir ses cochons avec les corps des Hereros ou des Namas que l’on venait de dépouiller de leur terre, la Namibie, où fut commis en 1904 le premier génocide – et reconnu comme tel par l’Allemagne- en Mai 2021.

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Namibie en1904; le-génocide-des-héréros

Passons, c’était loin et… il y a longtemps ; un peu plus de cent ans.

Puis il y eut le génocide des Arméniens entre 1915 et 1917, (1,5 million d’hommes, femmes et enfants massacrés par les Turcs, sous management allemand) comme l’a dénoncé le président Joachim Gauck en 2015 lors d’un discours en évoquant « une co-responsabilité et même potentiellement, une complicité allemande ». Dénonciation factuelle, occultée tant d’années.

1933-1945. Pour faire court ; tout ce qui n’était pas nazi encourait le risque d’un “Vernichtungsbefehl“. Ordre d’extermination.

Que le lecteur se rassure, je n’ai reçu -pour l’instant- qu’un « Strafbefehl ».

« Befehl ist Befehl », (un ordre est un ordre) comme on se plait à le répéter outre-Rhin, alors reprenons l’ordre des choses et penchons-nous sur ce désordre qui semble régner à la frontière de la Pologne et de la Biélorussie.

La plupart des migrants à cette frontière sont des Kurdes irakiens, qui ont pour nombre d’entre eux tout vendu dans l’espoir de rejoindre cette Europe, encore en paix, et qui est vue comme un havre de prospérité pour ceux qui n’ont plus rien parfois depuis très longtemps.

Car pour certains Kurdes irakiens, ce rien ne vient pas de nulle part. Remontons donc ensemble un peu dans le temps :

Si Saddam Hussein n’avait plus en 2003, d’armes de destruction massive comme le prétendaient les USA pour déclencher une guerre contre son pays. Celui-ci avait bien gazé la population kurde de Halabja en 1988 (5 000 morts principalement des femmes et des enfants tués sur le coup et 7 à 10 000 blessés avec de graves séquelles ou qui décèderont quelques années plus tard).

L’Entente Démocratique France-Allemagne tournait à plein régime puisque 3 entreprises françaises (De DietrichCarbonne Lorraine et Protec SA), et les entreprises allemandes Karl Kolb et Imhausen-Chemie sont citées dans un dossier d’instruction ouvert en 2013 à Paris suite à une plainte d’une vingtaine de survivants kurdes. Ces entreprises, principales partenaires du site de Samarra qui produisait les gaz innervants pour le régime irakien, n’ignoraient ni la destination ni l’usage des technologies livrées à l’Irak. Hormis Halabja, plusieurs localités ont été gazées ; une douzaine de villes et 2 000 villages, détruits ; et près de 180.000 civils Kurdes tués.

D’autres entreprises de pays démocratiques européens semblent elles aussi impliquées, notamment en Suisse, aux Pays-Bas et en Espagne.

En 1984, quand ses armées ont commencé à utiliser les gaz contre les Iraniens, personne n’a rien dit, rappelle le spécialiste des questions stratégiques François Heisbourg , ex-conseiller au ministère de la Défense. 

Les Etats-Unis lui ont même fourni des informations satellitaires. “On s’est tous assis sur les conventions internationales.

Que l’inhumanité de dictateurs Biélorusses ou Turcs soit dénoncée par nos pays, lorsque ceux-ci mènent des « attaques hybrides », contre nos « démocraties » en utilisant des migrants ou réfugiés de guerre, dont femmes et enfants ; soit.

 Mais certaines de ces démocraties devraient peut-être jouer un peu plus pianissimoleur interprétation » des conventions internationales ».

Lorsque Saddam Hussein était un ami de nos démocraties, il avait à son service environ 60 à 80 entreprises allemandes.

Dont MBBDaimler-BenzPreussagMANDegussa , HochtiefSiemensGildemeister – ainsi que de nombreuses petites et moyennes entreprises dont les noms ne signifient rien pour le grand public, telles que Fritz Werner, Karl KolbH&H MetalformRhein-Bayer et d’autres. 

Et une dizaine d’entreprises françaises :dont Aerospatiale, Matra Espace et l’Euromissile franco-allemand.

Sans oublier des entreprises chinoises, soviétiques, brésiliennes, italiennes, autrichiennes.

 Pendant que, en même temps, selon l’institut suédois SIPRI 29 pays fournissaient l’Iran en matériel de guerre.

Décryptage ventes d’armes Iran, Irak. Middleeasteye.fr

Ces entreprises, qui œuvrent à la défense ou à la reconquête de la ligne bleue du solde excédentaire de la balance commerciale, ont négligé – tout comme les investisseurs chez Wirecard- le fait que la politique forcenée du « Profit über Alles », comporte toujours de nombreux coûts cachés – même parmi les dessous de table- qui risquent toujours de ressurgir, parfois après de très nombreuses années.

Les Kurdes irakiens en font partie, tout comme la désertification, la misère, les inondations, la pollution ou les incendies qui ne viennent pas de nulle part, mais pousseront à l’exil environ 250 millions de personnes dans les 25 prochaines années.

En 2020, ce sont déjà 30 millions de personnes qui ont fui les conséquences du dérèglement climatique. 82 millions d’autres dont plus de la moitié sont des enfants essaient d’échapper aux guerres, conflits et persécutions.

Ceux qui ont fourni de quoi les bombarder, les gazer, ou sont venus chez eux polluer leurs sols, leurs rivières et déforester leurs lieux de vie, quand ce n’est ,les priver de l’ensemble de leurs ressources halieutiques pour nourrir avec des farines de poisson nos porcs et poulets d’élevage, nos poissons d’aquaculture, à partir des stocks de poissons locaux qui faisaient vivre les pêcheurs et permettaient aussi de nourrir les populations de ces régions, ceux qui sont les responsables de tout cela, n’ont à offrir, à ce jour, que l’endiguement comme réponse et des clôtures du meilleur acier ainsi que les discours les plus tranchants pour rassurer et protéger leurs propres populations apeurées.

Les pêcheurs qui comme au Sénégal, doivent fuir comme migrants vers les îles Canaries, à cause des razzias opérées par les bateaux turcs, chinois ou coréens qui sont venus rafler l’ensemble des ressources de leurs zones de pêche, préfèreraient continuer à pêcher et rester chez eux.

Tout comme en Somalie, où à la fin des années 2000 quand des flottes de pêche européennes ou asiatiques pillaient sans vergogne les eaux somaliennes, elles ont contraint les pêcheurs locaux à se réorienter professionnellement et se former au métier de pirate. Non sans un certain succès d’ailleurs…

Jusqu’au retour…d’une armada occidentale pour protéger les navires- usines illégaux qui provoquent un épuisement des stocks de poissons en aggravant l’insécurité alimentaire de toute cette région. Et en favorisant ainsi de nouveaux déplacements de populations.

De l’ustensilité des êtres, et au premier chef, les enfants sur le sol allemand.

A la frontière polonaise sont mortes de faim ou de froid, 13 personnes dont un enfant d’un an. Une zone d’exclusion a été mise en place, pour que des centaines d’humanitaires ou de médecins, et même les journalistes ne puissent se rendre sur place pour apporter de l’aide ou témoigner.

« Zone d’exclusion » où l’on pratique le « pushback », terme qui n’a aucune définition juridique et pour cause, cette pratique est on ne peut plus illégale selon Gillian Triggs, Haut-Commissaire adjoint des Nations Unies.

L’ensemble des chaines de télévisions européennes, soucieuses de rassurer les populations, nous avaient servi, il y a peu, de nombreux reportages sur les « Hotspot » ces lieux de triage des refugiés sur les îles grecques. Dont le nouveau camp de Moria.

Ne manquez pas cette vidéo, sous-titrée en anglais, du journaliste allemand Jan Böhmermann ,qui remet à l’heure dans cette séquence – le nouveau camp de Moria-, et l’incantation lancinante par l’U.E de ce « respect des conventions internationales «, tout en renvoyant aux calendes grecques son application dans l’espace européen mais aussi comme cela fut détaillé dans ce billet, dans toutes les zones géographiques où la mystique du « Profit über Alles » aura force de loi sur des individus désormais réifiés.

« Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier »

Cet apophtegme, revendiqué par les trois religions du Livre, mérite d’être mis à l’épreuve sur ce réseau dès aujourd’hui pour sauver deux enfants.

L’un à la frontière polonaise que l’on ne connaît pas, mais qui pourrait avoir l’âge de mon fils, soit 12 ans, et serait Kurde irakien, souhaitant s’installer en Allemagne comme semblent l’indiquer de nombreux messages de réfugiés.

Tout au long de ce billet, j’ai détaillé en partie la situation économique dans laquelle se débattent les citoyens allemands ; entre argent partie en fumée –Wirecard – et dégâts des eaux -inondations en Rhénanie-Palatinat-, sans oublier cette chère Deutsche Bank, qui, maîtresse de l’opacité, devrait réserver quelque nouvelle surprise au contribuable d’ici peu.

Je me suis abstenu de charger la barque en y ajoutant Lufthansa, Commerzbank et d’autres pour ne pas désespérer le nouveau gouvernement en formation.

Bref, je souhaite prendre le plus grand soin du contribuable allemand avec ma proposition.

Qui aurait d’ailleurs,l’outrecuidance d’émettre l’hypothèse que la justice allemande et le Jugendamt retiennent des enfants sur le sol allemand pour des raisons politiques ou économiques ? Personne.

Pour preuve, je viens d’être condamné à 1 200€ d’amende ou 30 jours de prison pour avoir émis cette extravagante hypothèse.

Les milliers de jugements identiques dans leur banalité, rendus contre les parents européens divorcés et ne vivant pas en Allemagne ne mentionnent d’ailleurs que ce fameux « Kindeswohl » – le bien-être de l’enfant, comme unique motivation de leur décision.

Tous les parents savent qu’un enfant a un coût économique, quelque soit la façon de l’élever « Zucht und Ordnung » – ordre et discipline-, Zucht signifiant aussi élevage en allemand, ou par le moyen d’une éducation démocratique.

Partant du principe que libérer un enfant kurde irakien des marais polonais et biélorusses où actuellement la nuit les températures sont glaciales et mortelles, serait, dans le cadre d’une diplomatie parallèle pour l’Allemagne, la France et l’auteur de ces lignes :

  •  Le minimum auquel devraient se plier la France et l’Allemagne en souvenir des profits tirés par leurs entreprises lors de l’assassinat des 5 000 femmes et enfants gazés à Halabja en 1988, et morts sur le coup.

Technologie mise au service d’un dictateur, mais ami de nos pays, et même des Etats-Unis durant de longues années tant qu’il demeura acheteur de nos technologies, qui rappelons- le encore une fois rayèrent de la carte des vivants environ 200 000 Kurdes irakiens rien qu’en 1988. 

Quand « notre » ami Saddam gazait ses Kurdes”. Le Monde Diplomatique.

  •      Le coût pour l’Allemagne sera nul, car dès cette libération de l’enfant Kurde irakien de la « zone d’exclusion européenne », et pour ne pas grever le budget de la nation allemande, Madame Merkel qui est encore en charge des affaires courantes aura juste à parapher le bulletin de sortie de l’Allemagne pour mon fils français afin qu’il puisse effectuer sa scolarité à mes côtés en Bretagne. Et rattraper le temps perdu .
  •    Quant à la France, elle ne peut faire moins que l’Allemagne et se doit elle aussi d’offrir l’asile à un autre enfant kurde irakien. Ce furent des Mirages français, mais aussi des Mig soviétiques qui bombardèrent de gaz moutarde la ville d’Halabja. 

« Nos amis » de l’époque usaient d’un langage moins châtié que celui d’Alexandre Loukachenko ou Vladimir Poutine, car l’un d’entre eux Ali Hassan Al Majid – cousin de Saddam Hussein– et surnommé Ali le chimique – proclamait publiquement : « Je vais les tuer tous avec des armes chimiques ! Qui va dire quelque chose ? La communauté internationale ? Qu’elle aille se faire foutre ! « 

Aidons cette communauté internationale, mais surtout cette “communauté”européenne dans un premier temps à se tenir bien droite dans ses bottes doctrinales , en repartageant cette proposition auprès d’un maximum de personnes et d’organisations – éducation nationale, affaires étrangères, justice etc. en France et en Allemagne-, par le biais de courriels ou de repartages sur les réseaux sociaux.

Si nous réussissons, cela permettra de redonner un peu d’appétit pour la chose publique ou politique à nos concitoyens qui, dégoûtés par nos politiciens depuis déjà fort longtemps, semblent victimes d’une espèce d’»agueusie» politique qui risque de mettre en péril la santé de tout le pays .

Toute idée ou piste pour accélérer la circulation de cette proposition pour mettre à l’abri du froid biélorusse deux enfants Kurdes irakiens ou plus, et permettre à un autre enfant français-breton-mallorquin de s’émanciper de choix politiques l’asservissant à ne parler et comprendre que l’allemand, seront les bienvenues. Je vous remercie. 

Enfants-otages

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